
Elle avait dix ans de plus que mois, elle aurait eu soixante et un an au mois de mars de cette année. Et son petit coeur s'est arrêté, fatigué, usé, malade.
Il y a cinq ans, j'ai pleuré la mort de ma mère, j'ai souffert, énormément, mais là, c'est pire.
Je ne peux en écrire plus, mes larmes commencent à couler.
J'ai réussi à lui écrire ce petit texte, non sans difficultés, non sans larmes, non sans souffrances.
Je t'embrasse frangine, à bientôt ...
Une fleur au paradis.
Souvenirs d'enfance, je ressens ta présence,
Larmes de souffrances, de tristesse et d'absence.
Je pleure en écrivant, je tremble en me souvenant,
Moi le garnement, toi ma seconde maman.
Si petite par la taille, si grande par le coeur
Ton amour sans faille, toi mon bonheur, ma grande soeur.
Toujours là pour me consoler, prête à me protéger,
Alors pourquoi m'abandonner, pourquoi me faire pleurer ?
Tu es tout là haut au ciel, pour toujours la plus belle,
Comme une fleur éternelle, libre comme l'hirondelle.
Quelques photos en souvenirs, tes yeux ton sourire,
Toutes mes larmes pour écrire, tous mes mots pour souffrir.
Les anges du paradis chantent une mélodie
De tendresse et mélancolie, de beauté et de vie,
Pour toi, Nicole, cette chanson de paix chantée
Par les voix de l'éternité, pour Toi, à jamais !
Ton frère qui t'aime.
Jean-François.
